Dès le plus jeune âge, nos yeux doivent faire l’objet de toute l’attention des médecins. Au fil du temps, notre vue se modifie et avec l’âge des bilans réguliers chez un spécialiste s’avèrent nécessaires pour détecter une myopie, une hypermétropie, un astigmatisme mais aussi d’autres affections plus graves.

L’œil est le seul organe transparent de l’organisme. L’examen ophtalmologique donne des indications quant à la vision et à l’état de santé général du patient. Ainsi, les tumeurs cérébrales, l’hypertension artérielle, les infections bactériennes, la sclérose en plaques, voire même les intoxications médicamenteuses peuvent être détectées lors d’un examen de l’œil.

Quand consulter l’ophtalmologue ?
Il est conseillé de consulter l’ophtalmologue tous les deux ou trois ans. Peuvent avoir besoin de consulter plus souvent :

Les personnes dont le travail est fatigant pour la vue (ordinateurs…) ;
Les personnes souffrant de diabète ou d’hypertension artérielle ;
Les personnes ayant des antécédents familiaux de glaucome.

Quand consulter l’ophtalmologue ?


Au départ, le patient expose les raisons de sa visite. Le spécialiste le questionne sur ses antécédents familiaux et personnels et sur ses actuels traitements médicaux.

Il procède à l’évaluation de l’acuité visuelle. Pour ce faire, il fait lire au patient des lettres de différentes tailles, avec des différents verres correcteurs. Il mesure la tension oculaire, vérifie l’alignement des yeux.
S’il s’agit d’un défaut de vision, le spécialiste prescrira des lunettes et commencera par mesurer la réfraction de l’œil avec un réfractomètre placé sur les deux yeux. S’ensuivent alors des essais de verres en faisant lire au patient un tableau de lettres afin de mesurer la capacité de la rétine à reconnaître une lettre de plus en plus petite ;


Pour étudier plus en profondeur la structure de l’œil, le spécialiste peut procéder aussi un examen de fond d’œil avec ou sans dilatation de la pupille avec des gouttes, afin de visualiser la rétine, les vaisseaux sanguins et le nerf optique ;
Pour mesurer la tension oculaire, l’ophtalmologiste utilise aussi soit un « tonomètre à air pulsé », soit un aplanomètre, sorte de cône qui s’applique sur la cornée après anesthésie de celle-ci avec des gouttes.

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